Vous êtes déjà allé au boulot avec la boule au ventre ? En sachant que la journée se passera mal et que votre supérieur sera sur votre dos ? C’est hélas le quotidien de trop de salariés ! Pourtant, je ne peux pas croire que tant de gens créent leur boite avec la volonté de rendre leurs salariés malheureux ? Oui mais… Beaucoup trop de manager ne sont pas formés et pensent qu’il faut tout contrôler pour que les choses se passent bien. Erreur !

La recette

Pour que les choses se passe bien,
Pour que votre équipe soit alignée et motivée,
Pour que votre mission soit la leur,
Il y a une recette :

Donnez-leur votre confiance !

Les gens ne veulent pas décevoir la confiance que l’on met en eux. Et pour réussir à la donner, entourez-vous de gens meilleurs que vous ! On peut malgré tout rapidement retomber dans un cycle de défiance et de souffrance. La frontière reste toujours mince… ‍

Je vous explique en vidéo comment je m’y prend pour essayer de toujours rester du bon côté de cette ligne.

Le cycle de la défiance

Il n’y a rien de pire que d’arriver au boulot avec la boule au ventre en sachant déjà que son supérieur va nous contrôler, critiquer chaque fait et geste et que, quelque soient nos efforts, on sera en échec. C’est démoralisant, démotivant et cela conduit à l’échec. C’est le genre de cycle négatif que génèrent les “petits chefs”.

Les petits chef veulent tout maitriser, valider personnellement chaque décision et contrôler en permanence en affirmant leur supériorité sur les autres. A contrario, un bon manager est dans une posture de leader : entrainer les autres vers l’avant, leur donner les clés pour s’améliorer, pratiquer l’empowerment.

La différence entre les deux se résume en un seul mot : confiance !

Manager par la confiance

Chez Epopia c’est un des articles principaux de notre manifeste :
“La confiance reçue nous rend meilleur
EPOPIA offre sa confiance sans préalable, met en responsabilité, dans un cadre bienveillant, et valorise la réflexion et la prise de décision à travers une véritable interaction humaine qui invite à s’améliorer et à se dépasser.”

Et cela, nous le faisons aussi bien pour les enfants en les mettant en situation de responsabilité qu’avec les membres de notre équipe.

Tout se joue au recrutement

Mais pour qu’il puisse y avoir confiance, il existe une condition : bien recruter.
Si vous ne vous sentez pas confient pour laisser votre équipe faire les bons choix, c’est que vous n’avez pas recruté les bons éléments. La responsabilité vous incombe. Un bon recrutement permet d’embaucher des gens meilleur que soit, plus spécialisé sur leurs domaines et qui, donc, savent mieux que nous ce qu’il faut faire. “On n’embauche pas des gens talentueux pour leur dire quoi faire”. Embauchez les bons et confiez-leur les rênes. Déléguez réellement les taches, des domaines entiers et surtout le pouvoir de décision.

Chez Epopia, la procédure de validation donne l’autorisation apriori. Tous le monde peut prendre des décisions et les appliquer sans avoir à rendre de compte en amont. Le manager est disponible si on lui demande son avis. Son avis ne sera pas parole d’évangile car il n’a pas la vérité infuse, mais un débat pour s’établir. Pour cela il faut que le manager accepte qu’il est faillible et qu’il quitte la position de supériorité qui pourrait le tenter.

Savoir gérer les erreurs

Naturellement, une personne à qui on donne la confiance sera plus efficace mais fera tout de même des erreurs. Ce n’est pas grave. Seuls ceux qui ne font rien de nouveau ne font pas d’erreur. Vous ne voulez pas tuer tout esprit d’initiative dans votre équipe ? Acceptez la possibilité de se tromper. Ce n’est pas grave. Par contre, de chaque erreur, il faut tirer un enseignement et cet enseignement, il faut le retenir. Refaire une seconde fois la même erreur est intolérable et est une faute grave.

Quand des erreurs successives émoussent la confiance, il faut pouvoir remettre en place des contrôles ciblés, mais toujours en définissant clairement les conditions du retour de la confiance, afin de ne pas s’enfermer dans un cycle d’échec qui soit un piège. Et tout cela, vous devez le faire dans la franchise, en donnant du feedback honnête, mais invariablement dans la bienveillance. Une des solutions est d’utiliser la méthode de communication assertive.